VanVleet reste

Le contrat qui a surpris (et qui a du sens)

Je ne m’attendais pas à ce que Fred VanVleet reste à Houston. Après tout, il était le cœur battant de la finale de Toronto en 2019 — l’héroïque outsider au tir impitoyable et au sang-froid inébranlable. Mais voilà : 50 millions sur deux saisons. Les Rockets ne se contentent pas de le garder : ils l’ont scellé.

Ce mouvement crie « reconstruction avec identité ». Oui, j’utilise ce mot comme un code tactique. Mais sérieusement — Houston parie sur la continuité après le départ de Harden et le retour en forme de Jalen Green.

Je le répète : ce n’est pas une question d’étoile. C’est une affaire de culture.

Pourquoi VanVleet s’inscrit comme un gant (literalement)

Voici ce qui distingue VanVleet des autres meneurs.

En 2023–24, son taux de tir effectif était de 57,8 % — supérieur à celui d’innombrables All-Stars — et il réalisait en moyenne 4,6 passes décisives pour seulement 31 minutes par match. Cette efficacité ? Élite.

Mais voici le vrai coup dur : son indice défensif était 104,9 la saison dernière — parmi les meilleurs du top-15 chez les gardes ayant joué plus de 1800 minutes. La plupart des meneurs peuvent marquer ; peu contrôlent des ailiers d’élite sans ralentir.

Et n’oublions pas son pourcentage à trois points : 43 % depuis l’intérieur avec plus de six tentatives par match. Dans l’NBA actuelle ? C’est un or pur.

Alors quand on dit « il n’est pas une superstar », bon… mais ne confondez pas manque d’hype avec manque de valeur.

Les chiffres ne mentent jamais (même si mon tempérament oui)

Je m’énerve quand les analystes pensent qu’un joueur doit rentrer dans un seul moule : « Il faut plus d’attaque ! » « Il ne peut pas porter une équipe ! »

VanVleet n’a pas besoin de porter personne — il mène. Il dirige les actions pick-and-roll à un rythme élite (8e centile), utilise mieux les écrans hors balles que la plupart des titulaires (selon Synergy Sports), et possède l’un des taux les plus bas en pertes parmi ceux qui effectuent plus de six drives par match.

Voici mon verdict fondé sur données :

• Partages offensifs par 48 minutes = +1,7
• Partages défensifs = +0,6
• Taux net quand il joue : +3,4 contre -3,9 quand il est absent ? The math parle plus fort qu’un débat tweeté sur Twitter ref.

Oui — il compte plus que ses statistiques seules ne le montrent.

Est-ce judicieux pour Houston ?

Regardez — je ne dis pas que ce contrat est parfait dans tous les contextes budgétaires… mais pour ces Rockets ? Absolument.

Ils ne visent pas encore les titres — ils construisent un système basé sur l’espace, l’exécution et la ténacité.* Le style ‘Manu Ginóbili’ n’était pas juste esthétique — c’était fonctionnel.* Le changement culturel du feu-et-fuite vers une précision calculée commence ici — avec VanVleet comme chef d’orchestre.

Et honnêtement ? Le voir sortir un tir moyen contre deux défenseurs me donne des frissons… même si ça me fait hurler « C’MON » devant mon écran comme un fou lors d’un Game 7 en ’19. The man vit selon le mantra : Fais confiance à ton art. Et ça résonne en moi, analyste qui passe des heures à ajuster des graphiques radar jusqu’à ce qu’ils soient justes sous la lumière rouge LED dans mon garage labo… ou où que je fasse mes analyses en sweat-shirt marqué ‘Laker Fan’ (pas parce que je les soutiens encore… ok peut-être encore).

Conclusion : Bien plus qu’un papier contractuel

Ce deal n’est pas juste pour garder un bon joueur – c’est un message :

« Nous croyons au processus. »

VanVleet apporte du leadership sans ego, de l’intelligence sans arrogance et du scoring sans spectacle – mais des résultats qui comptent des deux côtés du terrain.

Si vous êtes las des rumeurs commerciales flashy ou des « super-équipes » fantômes, alors c’est exactement ce dont ont besoin les amateurs NBA maintenant – une mise intelligente sur la croissance plutôt que sur le glamour,

Et même si je déteste l’avouer – je vais manquer de le voir jouer contre nous… surtout s’il inscrit encore un panier décisif au-dessus d’Anthony Davis comme en ’23.