L’entraînement fantôme

Quand mes alertes ont signalé l’annulation de la séance d’Ace Bailey avec les 76ers, mon instinct d’analyste s’est éveillé. Le phénomène de Rutgers est devenu le mystère le plus intrigant de cette draft - le seul espoir américain à ne pas avoir participé à un seul entraînement NBA.

Les faits :

• Selon ESPN, Bailey a annulé brusquement sa séance du 10 juin
• Aucun entraînement effectué avec une franchise à ce jour
• Les 76ers le considéreraient toujours pour le 16e choix

Entre les lignes des données

En tant qu’expert en analytique, je vois trois scénarios possibles :

1. Problèmes médicaux : Ses genoux fragiles resurgiraient-ils ?
2. Promesse de draft : Une équipe du top 10 lui aurait-elle garanti son choix ?
3. Stratégie d’agent : Rich Paul jouerait-il aux échecs avec les équipes ?

Ses statistiques sont prometteuses (37% à trois points), mais zéro entraînement ? C’est soit très confiant, soit très suspect.

Le facteur Philadelphie

L’intérêt des Sixers est fascinant. Ils ont besoin exactement de ce que propose Bailey : taille, tir et défense adaptable. Morey aime les paris risqués, mais prendrait-il un joueur qui refuse même de s’entraîner ?

Idée amusante : Embiid l’aurait-il effrayé avec ses fameux exercices extrêmes ?

Et maintenant ?

Avec la draft imminente, Bailey joue serré. Mon modèle prédictif lui donne :

• 42% de chances d’être choisi dans le top 14 malgré tout
• 28% de chances de glisser vers la fin du premier tour